Présentation
Au bout du chemin, le film…
Le projet Walking the Edit (WE) est un dispositif original et inédit aux frontières du cinéma, des nouvelles technologies, des social media et de l’art urbain.
Composer un film en marchant: le créateur du projet, Ulrich Fischer, propose l’expérience sensorielle d’une déambulation urbaine qui génère pour chaque usager un film unique et singulier.
En utilisant de manière ludique et originale les nouvelles technologies (smartphone, services web etc), le dispositif est conçu pour un public non spécialisé.
QUE SE PASSE-T-IL PENDANT LA MARCHE?
Le promeneur entend en temps réel la bande-son de son film ; il peut imaginer le film à travers les fragments sonores liés à l’espace urbain qui l’entoure – son parcours peut alors dériver vers l’horizon d’un film à découvrir…
En fonction de ses déplacements dans l’espace urbain, de son rythme de marche, en somme de son comportement, le promeneur produit un montage, reflet formel de son parcours, au travers de cette mémoire audio-visuelle partagée qui existe virtuellement autour de lui.
D’OÙ VIENNENT LES IMAGES?
Aucun besoin de faire des images ou de réfléchir au montage des images: il suffit d’enregistrer son parcours à l’aide de notre application WE pour iPhone et ainsi «réveiller» des fragments audio-visuels faisant partie de l’espace urbain traversé.
Ces portraits, histoires, rencontres ou observations ont été réalisés au préalable par une équipe de cinéastes qui a longuement filmé le territoire, ou proviennent d’archives privées ou publiques.
ET APRÈS?
En cours de route, l’usager peut visualiser le processus de montage du film en cours via une présentation graphique spécifique dans l’application WE. Il peut aussi cheminer « à l’aveugle » et attendre la fin de son expérience pour découvrir le film : en effet, une fois la promenade terminée, le promeneur peut accéder à son film sur le site internet du projet ; il peut décider de le partager publiquement et visionner les films des autres visiteurs.
EN RESUMÉ
Le montage se fait de manière automatique sur base des fragments audiovisuels qui ont été placés virtuellement sur le territoire. Chaque plan (donc séquence vidéo sans montage) existe tout seul sur la carte, en voisinage avec d’autres plans; tous sont pourvus de métadonnées (données qui décrivent le plan, comme la date de création le sujet, le thème du plan, l’auteur etc).
Il n’y donc ni scénarisation du contenu ni éditorialisation du territoire à une échelle qui dépasse la combinaison de deux plans.